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Refaire chemin

La vallée avait décroisé ses bras mais elle continuait de faire la tête.

J'étais indécis.

Je cherchais la matière tout en la craignant.

Je ne me sentais que peu photographe.

Ce fébrile.

J'avais besoin de retrouver le charme ou la formule.

Et j'en doutais.

Je me suis dis vers la lumière.

J'ai marché sur les cris blancs, les coulures, la mue.

J'ai traversé la masse froid qui ouvre.

Et j'ai attendu de ne pas.

Jusqu'à refaire chemin.

Dans la quête, la vallée m'a donné ses échelles et j'y suis descendu et monté. Elle m'a donnée son chapeau de singe japonais. Elle m'a écartelée de la distance des incandescences sous son pont. Elle m'a sifflé au lobe sa lame et puis après son silence de connaisseur.

J'ai retrouvé un vieux pays fixé comme un blâme pâle. Un entêtement de la vie sur le meurtre. Une petite tournure chimique malgré les apparences de la routine au sommeil des vieilles cartes.

C'était très beau ce bleu.

C'était encore la vitalité.

ça fécondait malgré.

Après la chienne a fait sa folle aux fantômes et il était temps.

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