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Changement de rythme

Je suis à l'arrière

Au spectacle de la naissance. A sa prise.

Le retour des oiseaux.

La crosse des fougères.

Les pensées sauvages qui miracle les plateaux.

Mes enfants et toi qui sont la beauté du temps fixe.

La marche du corps et le chien des idées et le paquet de pâtes éventré .

J'aime faire ainsi la nique au social.

Je deviens ce môme en paix des blessures.

Ce.

Dans le nulle part.

Le nombre des morts continue.

L'impréparé.

Et Je n'arrive plus à m'en faire unique.

Difficile de lier foie et clarté des monts et conversations légères et lourdes.

Tu te départages-toi?

Moi j'en suis à me dire que déconfiner c'est mieux que des cons finis mais moins bien que des confettis.

Je fais l'enfant.

ça protège donc.

Même si la pirouette n'est que ça.

Comprendre n'est pas éprouver.

Avant hier le virus a pénétré mes rêves.

Je l'ai engueulé.

Il parait que ça devient long.

Et que ça va l'être plus encore.

Moi je crois qu'on a changé de rythme et qu'il va falloir se décompter, autre.

Revenir aux secondes fragiles.

Et renaitre de là.

Depuis ce qui peut être continu en soi, en toi, en nous, en huit milliards.

J'aime cette femme.

L'autre matin elle m'a parlé dans la radio.

Il a dit "la priorité c'est de sauver l'expérience intérieure".

Je vais m'atteler.

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