Epaule contre épaule
Tu sais.
Tout le jour j'ai poussé ma roue du social.
Je cherche, contre mon épaule, l'épaule de l'enfant que j'étais.
Je trouve.
L'enfant que je suis.
J'emmerde la morale de la fin du jour.
J'emmerde le sentiment des erreurs qui hurlent.
J'emmerde même les encouragements à faire mieux.
Mon dos épouse le parement.
Mon cul est lourd.
La seconde creuse mon bol.
Je me mérite.
comme je sais.
Les morts flottent dans leur message.
Les vivants sont sommes toutes inconséquents et c'est très bien.
Je peux laisser la larme de miel couler.
Vers l'intérieur des yeux.
Elle goutte jusqu'au bol.
Et la suivante.
C'est de l'or qui soulage.
Un enfin précis et certain et lent.
C'est tout sauf triste.
C'est le retour à la vie qui vit.
C'est dans la courbe.
C'est l'Amour.
Celui qui commence par soi.